La bonne gestion de la colère et le bien-être

La bonne gestion de la colère et le bien-être

La colère est une émotion normale. Cependant, mal maîtrisée ou constamment réprimée, elle peut avoir un impact sur votre bien-être physique et bien-être mental.

Gérer la colère de manière responsable

Un mot déplacé, un regard désobligeant : la colère peut rapidement s'enflammer. Presque tout le monde ressent de la colère à un moment ou un autre de sa vie. Les raisons sont multiples. On se sent injustement traité, humilié, impuissant, attaqué, méprisé ou en colère contre soi-même. Cependant, la colère peut mettre à rude épreuve les relations avec les autres, surtout lorsqu'elle dégénère en agression et en violence physique.

La colère chez l’enfant

L'enfant se met en colère lorsque quelque chose ne se passe pas comme prévu, ou lorsqu'il est fatigué ou affamé. Il arrive souvent qu'il se mette à crier ou à se jeter par terre.

La colère est souvent perçue négativement et associée à un manque d'autodiscipline et de maîtrise de soi. Certain l‘assimile même à un poison de l'esprit, au même titre que l'avidité et l'illusion. Faut-il donc la réprimer autant que possible ? Non, mais il faut savoir la maîtriser pour qu'elle ne nuise ni à soi ni aux autres.

Les aspects positifs de la colère

Elle fait partie intégrante de la vie. C’est une émotion tout à fait normale. Elle nous aide à défendre nos limites, à mobiliser nos forces et à nous indiquer où des changements sont nécessaires. Des études montrent que, dans certaines situations, la colère nous aide à atteindre nos objectifs beaucoup plus rapidement, car elle peut nous motiver à agir ou à changer quelque chose.

Que fait la colère dans notre corps ?

La colère provoque une augmentation des hormones du stress, l'adrénaline, la noradrénaline, la testostérone et le cortisol. Une colère constante entraîne donc un stress constant. Notre rythme cardiaque s'accélère, et avec lui, notre tension artérielle. Tensions musculaires dans les épaules et la poitrine, bouffées vasomotrices et maux de tête sont quelques-unes des conséquences les plus bénignes de la colère. À long terme, ses effets sur notre santé physique sont bien plus graves.

La colère peut favoriser un mode de vie malsain 

La tendance à fumer, à consommer de l’alcool, de la caféine et/ou des aliments riches en calories augmente. Les adolescents qui répriment leur colère consomment plus d’alcool, pratiquent moins de sports d’endurance et sont moins actifs physiquement que leurs pairs.

Conseils pour gérer la colère

Si vous avez des crises de colère ou des problèmes d’agressivité, vous pouvez y remédier. Entraînez-vous à reconnaître la colère qui monte. Vous pourrez ainsi prendre des mesures pour contrer une explosion dès qu'elle déborde et n'a pas encore atteint son paroxysme. Ce n'est souvent pas si simple. Les signes typiques de la colère incluent, par exemple, une forte propension au conflit, une tension intérieure, un langage trop fort ou une irritabilité extrême.

Dans la mesure du possible, exprimez votre colère de manière objective et claire. Expliquez à votre interlocuteur pourquoi vous êtes en colère ou ce avec quoi vous n'êtes pas d'accord.

La colère n’est pas donc selon l’angle de vue pas forcément maléfique. A chacun de juger et de l’adapter convenablement. Pour limiter les dégâts de la colère, faites une pause avant de réagir avec colère. Comptez quelques secondes, oui littéralement, comptez pour temporiser l’irréversible ! Il est aussi possible de faire des exercices de respiration apaisante. Ne vous emportez pas pour un rien 🙂 !

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